Anne-Lise nous a quittés le 6 mai 2013.
Elle nous laisse orphelins du cri, longtemps méconnu par les psychanalystes, qu’elle fit entendre : celui de la Shoah. Comment psychanalyser après ça ? questionna-t-elle sans relâche.
Elle était sans concessions face à la lâcheté commune qui se déploie dans les évitements du réel : en l’occurrence celui des camps dont elle fut rescapée.
Anne-Lise publia plusieurs articles dans Essaim. Cette femme, pas facile, nous avait à la bonne. Tant mieux !
Anne-Lise a écrit un livre magnifique, sublime, Le savoir-déporté, dont Catherine Millot rend compte dans le numéro 13 d’Essaim.
Adieu Anne-Lise la vraie.
Dominique Simonney